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Si le monde intellectuel français se souvient de l’écrivain Charles Péguy pour son dialogue littéraire et spirituel avec Dieu, son influence politique dans la construction en France d’une pensée chrétienne de gauche, ses liens avec la musique et avec la première guerre mondiale semblent plus distants. Pourtant, c’est durant cette guerre, en qualité de lieutenant de réserve, qu’il perd la vie, emporté en septembre 1914 lors de la première bataille de la Marne. Quant au monde musical, s’il reconnaît sans ambage ne pas être musicien, le rôle de la musique instrumentale ou vocale, dans l’art, dans la société, dans les cérémonies l’interroge plus d’une fois, notamment quand elle incorpore le poème.

Ainsi, ce programme, en écho au travail de recherche mené par Fiat Cantus en 2018 ayant mené au CD Ode à la France, aura à cœur d’explorer les thématiques chères à Charles Péguy, à l’origine d’un art vocal national militant voire belligérant, de Jeanne d’Arc (en tant que symbole unissant républicains et chrétiens au XIXe siècle) aux évocations des églises bâties de la main de l’homme avec les Cathédrales de Gabriel Pierné, en passant par les mises en musique de textes des auteurs qu’il affectionnait comme Hugo, Maupassant… ou lui-même, et en finissant avec deux extraits d’un auteur musical influencé par sa pensée, Joseph Kosma.

Barbara Kits, soprano solo et récitante
Tsanta Ratia, ténor solo
Edouard Bouyé, récitant
Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction et piano

Projet mené en collaboration avec l’association Arteggio et les archives de Côte d’Or, avec le soutien du département de la Côte d’Or et de la ville de Dijon

Après avoir travaillé sur différents pans des musiques rares ou inédites des périodes 1910-1920, Fiat cantus s’attaque, avec le présent programme, à une génération plus tardive de compositeurs et compositrices, autour du trait commun des musiciens actifs pour s’opposer à l’occupation nazie. Elsa Barraine, Joseph Kosma, Louis Saguer, français ou exilés en France dès le début des années 1930, sont de ceux-là. Militants, participant à des organisations de résistance dès 1943, ils ont contribué, aux côtés de poètes également résistants comme Pierre Emmanuel, Jean Cassou ou Louis Aragon à construire une musique de la résistance française face au fascisme puis à l’occupation, tout en menant certaines activités clandestines (hébergement, faux-papiers) dont le détail nourrit encore la recherche musicologique à l’heure actuelle.

Ce concert, croisant oeuvres inédites conservées à la Bibliothèque Nationale de France et à la bibliothèque La Grange-Fleuret (fondation Royaumont) rééditées et revalorisées pour l’occasion, avec des textes poétiques parmi les plus emblématiques de cette éclosion militante, fournit ainsi de nombreuses clefs pour aborder l’histoire humaine derrière ce que l’on appelle globalement « la résistance », dans le cadre privilégié du 10e festival Musique aux Mines.

Anaïs Merlin, soprano solo
Marc-Antoine Novel, violoncelle
Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction et piano

Projet mené en collaboration avec l’association APJM et le Forum Voix Etouffées, avec le soutien de l’Union européenne (programme CERV) et de la Mairie de Paris

Après avoir travaillé sur différents pans des musiques rares ou inédites des périodes 1910-1920, Fiat cantus s’attaque, avec le présent programme, à une génération plus tardive de compositeurs et compositrices, autour du trait commun des musiciens actifs pour s’opposer à l’occupation nazie. Elsa Barraine, Joseph Kosma, Louis Saguer, français ou exilés en France dès le début des années 1930, sont de ceux-là. Militants, participant à des organisations de résistance dès 1943, ils ont contribué, aux côtés de poètes également résistants comme Pierre Emmanuel, Jean Cassou ou Louis Aragon à construire une musique de la résistance française face au fascisme puis à l’occupation, tout en menant certaines activités clandestines (hébergement, faux-papiers) dont le détail nourrit encore la recherche musicologique à l’heure actuelle.

Ce concert, croisant oeuvres inédites conservées à la Bibliothèque Nationale de France et à la bibliothèque La Grange-Fleuret (fondation Royaumont) rééditées et revalorisées pour l’occasion, avec des textes poétiques parmi les plus emblématiques de cette éclosion militante, fournit ainsi de nombreuses clefs pour aborder l’histoire humaine derrière ce que l’on appelle globalement « la résistance », dans le cadre privilégié du 10e festival Musique aux Mines.

Anaïs Merlin, soprano solo
Marc-Antoine Novel, violoncelle
Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction et piano

Projet mené en collaboration avec le Forum Voix Etouffées, avec le soutien de l’Union européenne (programme CERV), de Nootoos, de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la ville de Strasbourg

Situé à Ceylan, cet opéra signé Bizet en 1863 est tout simplement l’histoire de deux amis qui aiment la même femme. L’histoire suit Nadir et Zurga, deux amis d’enfance qui se retrouvent après des années. Leur amitié est mise à l’épreuve par l’arrivée de Leïla, une prêtresse dont Nadir est amoureux. Zurga, également épris d’elle dans le passé, tente de réprimer ses sentiments, mais les tensions montent lorsqu’elle est capturée par les pêcheurs.

Son célèbre duo Au fond du temple saint, illustre l’amitié et les dilemmes amoureux des protagonistes. Bien que peu reconnu lors de sa création, il est aujourd’hui un classique du répertoire lyrique, apprécié pour ses mélodies envoûtantes et son atmosphère exotique, témoignant du génie de Bizet.

Robert Tuohy, direction musicale
Eric Perez, mise en scène
Erminie Blondel, Leïla
Sahy Ratia, Nadir
Jérôme Boutillier, Zurga
Patrick Bolleire, Nourabbad
Orchestre National d’Ile-de-France / Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction des choeurs

Coproduction Opéra des Landes, Theater Pforzheim, Centre Lyrique d’Auvergne

Situé à Ceylan, cet opéra signé Bizet en 1863 est tout simplement l’histoire de deux amis qui aiment la même femme. L’histoire suit Nadir et Zurga, deux amis d’enfance qui se retrouvent après des années. Leur amitié est mise à l’épreuve par l’arrivée de Leïla, une prêtresse dont Nadir est amoureux. Zurga, également épris d’elle dans le passé, tente de réprimer ses sentiments, mais les tensions montent lorsqu’elle est capturée par les pêcheurs.

Son célèbre duo Au fond du temple saint, illustre l’amitié et les dilemmes amoureux des protagonistes. Bien que peu reconnu lors de sa création, il est aujourd’hui un classique du répertoire lyrique, apprécié pour ses mélodies envoûtantes et son atmosphère exotique, témoignant du génie de Bizet.

Robert Tuohy, direction musicale
Eric Perez, mise en scène
Erminie Blondel, Leïla
Sahy Ratia, Nadir
Jérôme Boutillier, Zurga
Patrick Bolleire, Nourabbad
Orchestre National d’Ile-de-France / Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction des choeurs

Coproduction Opéra des Landes, Theater Pforzheim, Centre Lyrique d’Auvergne

Poursuivant le travail de redécouverte d’oratorios oubliés mené depuis plusieurs années avec la Compagnie de l’Oiseleur, Fiat Cantus participe ce 17 décembre 2025, à l’occasion des fêtes de Noël, à la re-création de La Nativité du compositeur romantique parisien Henri Maréchal (1842-1924), premier prix de Rome 1870. Un poème sacré en deux parties et un intermède sur un texte d’Emile Cicile, dans la pure veine du romantique mouvement vers Rome.

Ania Wozniak, Marie
Didier Henry, Joseph
Gabrielle Savelli, l’ange Gabriel
Jacques-François Loiseleur, l’ange du Mal
Franciso Mañalich, Le Berger
Romain Vaille, pianiste
Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, direction

Projet mené en collaboration avec la Compagnie de Loiseleur et Artemoise, avec le soutien de l’Eglise Protestante Unie de Paris-Batignolles et des Amis de l’Orgue des Batignolles

“Mon Requiem a été composé pour rien… pour le plaisir, si j’ose dire !” témoigne Gabriel Fauré à propos de cette oeuvre aujourd’hui parmi les plus jouées du compositeur. Dans un entretien, il précise qu’il “a cherché à sortir du convenu”, préférant exprimer sa sensibilité d’artiste, sa conception personnelle de la mort comme “une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux”. C’est cette lumière qui, encore aujourd’hui, marque l’auditeur découvrant ou redécouvrant l’oeuvre ; une lumière tout à fait marquée par l’héritage français, comme le permettront d’entendre les quelques oeuvres de Lili Boulanger, Reyanldo Hahn et Jean Roger-Ducasse mises en regard.

Lisa Chaïb-Auriol, soprano solo
Pierre-Yves Cras, baryton solo
Choeur Fiat Cantus
Thomas Tacquet, piano et direction
Pejman Memarzadeh, direction

Concert dans le cadre de la saison musicale 2025-2026 des Amis de la Musique en Vendômois

Louis, petit preneur de son vif et curieux, pousse un jour la porte de l’Opéra de Paris. Il découvre l’existence de grands personnages blancs, fantômes malicieux des oeuvres jouées dans la prestigieuse salle, et engage avec eux une palpitante partie de cache-cache…

A partir de cette histoire pédagogique écrite et dessinée par Pierre Créac’h qui remporta en 2008 le prix de l’Académie Charles Cros, l’orchestre de l’opéra de Massy, la maîtrise de l’opéra de Massy, les élèves du collège Pablo Picasso de Saulx-les-Chartreux et Fiat Cantus ont imaginé une histoire permettant à tous, petits et grands, de partir, de manière ludique et poétique, à la découverte de l’opéra et de ses secrets.

Orchestre de l’Opéra de Massy / Maîtrises de Massy, direction Costantin Rouits
Choeur Fiat Cantus
Classes et choeur du collège Pablo Picasso de Saulx-les-Chartreux
Johanna Manteaux & Alexandre Rielland, préparation des choeurs d’enfants
Thomas Tacquet, direction générale des choeurs

Projet mené avec le soutien du ministère de l’éducation nationale